Plusieurs dizaines de modèles essayés en trente ans, en tant que technicien son amateur, et ce micro reste aujourd'hui essentiel pour moi. Par exemple, il enterre définitivement le Shure B58 depuis ce dernier week-end (4 chanteurs simultanés en reggae-dub, petite salle 200 personnes, gros son). Sa capacité de réglage rapide en façade ou retours, même avec une console milieu de gamme type M32 ou SQ6, est toujours aussi fascinante (il n'y a plus qu'à peaufiner pendant le set, avec présence acoustique du public). Quand à le comparer à un pauvre SM58 (juste cardioïde), c'est même pas du jeu. Pour ceux et celles qui le trouvent trop cardioïde, il faut savoir qu'un bon travail de dynamique au niveau de n'importe quelle console numérique actuelle pallie très facilement ce problème. L'autre façon d'affronter ledit problème, c'est que les chanteur.ses.s commencent à appréhender leur micro (en général) comme un instrument essentiel, pas comme un simple accessoire (ou à l'inverse comme une baguette magique), donc apprennent à se positionner devant, même en jouant d'un instrument.