L’on ne peut juger ces dispositifs qu’à la lumière de leur contexte d’utilisation. J’espère que ces quelques infos, puisées à des sources fiables et à de (malheureuses) expériences personnelles aideront mes amis guitaristes.
La sécheresse est une cause (possible) de dommages importants au manche et aux tables, (surtout en « massif »).
J’ai largement minimisé le symptôme de danger (les frettes qui « piquent ») car dans mon cas ces dernières se situaient dans les cases aigues peu jouées et puis je supputais à tort la capacité du bois à reprendre sa forme très rapidement une fois l’instrument remis dans un environnement normal.
Ces dispositifs doivent obligatoirement être utilisés très tôt dès les premiers « piquent un peu ». Par analogie avec la plante, dès que vous voyez une feuille jaune il est presque trop tard. Vous pouvez arroser (ici utiliser le dispositif) d’abondance), ce sera inutile et même contre-productif (décollements). Je pense que l’âge de la guitare peut aussi être un handicap, un bois solidifié absorbant mal une humidité additionnelle. En accord avec mon luthier : si sous 15 jours une table en S n’est pas revenue à de meilleures dispositions aucune chance d’un mieux. Etui + hygromètre + coup d’œil journalier dessus sont donc 3 accessoires préventifs indispensables. Hormis l’Oasis citons des « trucs » utiles : les saturateurs sur les radiateurs et les bouilloires d’eau en cas d’urgence..
J’ai utilisé le type « tube serpent » (étiquette maculée) puis un Oasis, ceci sur plusieurs guitares. Ce d’Addario me semble plus pratique Il s’insère plus facilement dans les cordes. Il ne nécessite pas d’acheter des recharges de produit. L’on dégoupille le couvercle caoutchouteux, l’on humidifie l’éponge solide et l’on replace le dispositif. Je laisse l’étui horizontal bien que les risques de coulure soient très faibles.
Fanzinou