Cette pédale est très solide et bien conçue : châssis métal, switch et potards qui respirent la solidité.
Livrée sans alim, et sans manuel (dispo sur le net)
Le fait de pouvoir régler la tonalité et le volume de l'octaver d'une part, et du signal dry d'autre part, est une excellente idée.
Le son octavé peut aller de l'infrabasse très douce, à une espèce de square-wave plus agressive, via ce potard de tone.
Ce son octavé est très musical, c'est une des forces de cette pédale. Ça sonne !
Dans les points négatifs, sans doute inhérents à la conception analogique de la pédale : le tracking est imparfait. Même en boostant la fondamentale d'un point de vue fréquentiel, ça décroche sur les notes en dessous du LA grave, et parfois au contraire dans les aigus, si joués en bas de la corde de sol (la longueur vibrante de corde presque à vide doit contenir plus d'harmoniques que les mêmes notes jouées après la case 12). Le slap, c'est pareil, ça décroche instantanément sur le POP.
Les longues notes s'estompent dans un glitch final également.
Il faut apprendre à trouver la façon de jouer qui prend en compte ces limitations.
Au niveau tracking, j'ai pu tester différentes pédales qui enterrent l'Octamizer (dont l'EBS Octabass), ou pédales numériques, mais elles ne sonnent pas aussi bien, de manière assez notable d'ailleurs. L'Octamizer est fun à jouer et musical à souhait, c'est un effet attachant avec une signature bien à lui.