Consoles DMX pour un pilotage coordonné des projecteurs et effets
Les consoles et contrôleurs DMX te permettent de centraliser le contrôle de tous les éléments de ton lightshow. Selon les fonctionnalités proposées par les projecteurs et autres appareils DMX (dont les machines à fumée, par exemple), ce sont des paramètres très variés qui devront être constamment adaptés et modifiés. Il peut s’agir là aussi bien des couleurs fixes que de l’ intensité lumineuse, ou bien d’autres paramètres comme la mise-au-point motorisée, l’orientation et l’inclinaison du projecteur, le déclenchement de presets, la programmation de chenillards (« chases » en anglais) et beaucoup d’autres choses. Grâce à un contrôleur ou une console DMX, tu pourras ainsi agir sur le changement de couleur ou l’intensité lumineuse d’une simple pression sur un bouton ou d’un simple mouvement de fader, ou encore suivre facilement des artistes sur scène avec des poursuites. Comme tu le vois, c’est un monde de possibilités qui s’ouvre à toi.
DMX : une norme de communication numérique pour des appareils très différents
Le DMX 512 est un protocole standardisé pour l’échange numérique de données de contrôle dans le monde de l’éclairage. Dit comme ça, ça peut en rebuter plus d’un ! Mais pour simplifier, disons simplement qu’il s’agit d’un langage unifié qui permet à deux appareils – un émetteur et un récepteur – de communiquer ensemble. Ce n’est que grâce à un protocole unifié de la sorte que l’on peut contrôler plusieurs appareils à partir d’un seul « centre de commande » - ici les appareils DMX (projecteurs, effets et autres éléments disposant d’une interface DMX) à partir d’une console adaptée.
Des exigences différentes qui influent sur le prix
Il existe des contrôleurs DMX de toutes tailles et de tous tarifs : des plus compacts et abordables jusqu’aux plus développés et chers. Pour choisir celui qui te conviendra le mieux, il faudra définir en premier lieu quels sont tes besoins, notamment en termes de nombre de projecteurs à piloter et du contexte. Si tu es un artiste solo et nomade, tu seras probablement plutôt intéressé par des solutions compactes et simples d’utilisation. Si tu es un technicien professionnel de l’événementiel qui travaille en salle ou en festival et doit éventuellement gérer des lightshows immenses, tu porteras davantage ton choix sur des appareils riches en fonctionnalités, équipés de nombreux faders et boutons et te permettant de bien conserver le contrôle sur les différentes zones d’éclairage. Là où des utilisateurs « normaux » n’auront pas besoin d’un grand nombre de « scènes » différentes, les projets plus ambitieux réclameront que de nombreuses programmations soient faites en amont, en externe, et sauvegardées sous formes de presets, tout en laissant la possibilité de pouvoir intervenir manuellement. De telles consoles doivent alors disposer d’un slot SD pour accueillir les presets en question.
Veiller aux canaux DMX disponibles et à ceux déjà affectés
Dans le jargon des techniciens, on dit toujours plutôt « DMX » que « DMX 512 » pour désigner ce protocole. Le nombre 512 fait référence au nombre de canaux disponibles dans un seul « univers » DMX. Cela n’empêche pas les contrôleurs qui travaillent avec un nombre plus réduit de canaux (par exemple 256) d’utiliser également cette norme. Le nombre d’appareils pilotables dépend du nombre de canaux que chacun de ces appareils nécessite pour fonctionner. Ainsi, un simple PAR DMX utilisera moins de canaux qu’une lyre. En effet, dans le cas d’un projecteur statique , il n’y aura que les couleurs et leurs transitions à gérer, avec éventuellement quelques programmes automatiques, alors que dans le cas d’une lyre, il faudra y ajouter les mouvements de rotation et d’autres fonctionnalités. Le nombre maximal de projecteurs pilotables dépend donc moins de la console elle-même que du nombre de paramètres pilotables sur les différents appareils. Avant d’acheter une console, il est donc primordial que tu additionnes tous les canaux que l’ensemble de tes projecteurs vont solliciter.
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